En effet, vous avez bien lu. Et même si vous avez mal lu, vous avez aussi bien lu. Car nous allons bien parler de Sarkoy (sans le z), et de cet être exceptionnel tout de lumière drapé qui a réussi à éclipser dans le cœur des Français (et leur presse) tout à la fois la famille de Monaco et celle d’Angleterre ! On salue bien bas cet incontestable exploit, qui assainit cette presse de caniveau qui se préoccupait de tout autre chose que notre beau pays ! Heureusement, Nicolas SarkoZy, avec un Z comme Zorro, a rétabli une situation qui menaçait péril en la demeure.
Accessoirement, il est aussi président de la République. On aurait parfois tendance à l’oublier...
Maintenant, parlons d’un sujet plus plaisant, qui va cependant réjouir tous ceux qui dans notre pays nous annonçaient que Nicolas S. allait devenir le tyran sanguinaire assoiffé de rolex que l’on sait. Je l’annonce en effet solennellement à la gauche et à l’extrême-gauche de ce pays : elles ont leur héros, et il se nomme Jack Vance. Certes les anti-américains primaires devront en manger leur chapeau phrygien car il nous vient des États-Unis d’Amérique.
En effet, écrivain de science-fiction, Jack Vance nous annonçait dès les années soixante, dans un cycle prophétique judicieusement intitulé La Geste des Princes-Démons, la tragédie à venir. Grand voyageur, aimant le bon vin et la bonne chère, et donc la France, Jack Vance avait certainement pressenti toutes les tendances liberticides, totalitaires et narcissiques du jeune Nicolas S. (Le Prince des Étoiles, premier tome de la série, date de 1966). C’est donc alarmé par la catastrophe qu’il sentait poindre pour ce pays qu’il aime tant (le nôtre) qu’il entreprit donc la rédaction de ce cycle intitulé La Geste des Princes-Démons. Or dans ce cycle, presque dès les premières pages, Jack Vance introduit un « mercenaire sarkoy ». Qui sont les Sarkoy ? Des empoisonneurs. C’est là leur spécialité. Du mercenaire sarkoy en question, Jack Vance nous précise, par la bouche d’un de ses personnages : « il saurait fabriquer un poison rien qu’avec de l’eau et du sable ». Éclairant, n’est-il pas ? Éclairant et sinistrement prophétique. D’autant qu’après Le Prince des Étoiles viendra La Machine à Tuer, où les Sarkoy se font moins présents (mais c’est une ruse, bien évidemment...) pour revenir en force, dès l’entame du troisième, où nous est présentée leur planète : Sarkovy. Car les Sarkoy vivent sur Sarkovy... Désormais, l’image se fait plus nette, le message plus limpide, car Sarkovy n’est rien d’autre que la plus grande concentration d’assassins de la galaxie. Plus fascinant, encore, est néanmoins le titre de ce troisième tome, qui semble bien insolite pour un ouvrage de La Geste des Princes-Démons, puisqu’il se nomme en effet Le Palais de l’Amour. Lequel n’est autre que la retraite d’un prince-démon blessé dans son narcissisme par une blessure « d’amour ». Et c’est là qu’on sent tout le génie prophétique de Jack Vance : comment mieux définir notre Sarkoy à nous que par ces deux termes apparemment antinomiques (la machine à tuer et le palais de l’amour) ? Et les trois premiers tomes nous définissent même un résumé saisissant de la carrière de Notre Lumière Lumineuse à Nous. Tout d’abord enfant se rêvant Prince des Étoiles, avant que de devenir Machine à Tuer pour éliminer ses adversaires sur la route du pouvoir, avant que de verser dans le sentimentalisme outrancier du Palais de l’Amour.
Notons enfin que le cycle aurait pu s’achever là, car il s’arrêta provisoirement à ce troisième tome paru en 1967 (aux U.S.A.). Nul doute que des agents de celui qui signait déjà Z comme Sarkoy furent à l’œuvre derrière cet arrêt provisoire. Le jeune Nicolas S. âgé d’alors 13 ans montrait déjà ses crocs de sarkoy. Et dans son habilité retorse, il était parvenu à faire taire cette plume acide avant les événements de 1968.
Cependant, après une période de douze ans de silence, Jack Vance reprend la plume pour conclure sa somme prophétique : La Geste des Princes-Démons. En 1979, il nous livrait Le Visage du Démon, concernant là-encore un criminel frappé dans son narcissisme (d’immigré mal accepté par la société bourgeoise locale ; il faut relever l’ironie). Et enfin, en 1981, Jack Vance achevait sa magistrale mise en garde par Le Livre des Rêves, un livre au titre certes porteur d’espoir, mais concernant un criminel timbré, se rêvant Surhomme au sens quasi nietzschéen du terme, et aux penchants totalitaires. De nouveau, une mise en garde claire. On pourra aussi remarquer les dates pleines de sens dans un contexte français : 1979 suit 1978, année où la gauche avait failli remporter les élections, et où le jeune Nicolas S. commençait à faire ses dents de lait au sein du R.P.R. de l’époque, enfin 1981 vit la victoire de la gauche. Sans doute rassuré, Jack Vance mit donc un terme définitif à sa Geste. On sait, malheureusement, qu’elle fut la suite de l’histoire.
Nous ne pourrons cependant dire : « nous ne savions pas ». Car Jack Vance, lui, nous avait avertis. Encore fallait-il savoir le lire...
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une plaisanterie. Une bouffonnerie baroque qui ne tient qu’à un rapprochement fortuit. Je ne sais même si en 1966 Jack Vance avait déjà visité la France (je sais qu’il l’a visitée à plusieurs reprises, et qu’il aurait joué du banjo en Touraine, si vous aimez les anecdotes). Il est par contre peu probable qu’il ait jamais rencontré Nicolas S..
Il est cependant amusant de constater que la faute de frappe « Sarkoy » au lieu de « Sarkozy » est bien plus répandue que je ne le croyais, au vu du nombre de pages qu’un moteur de recherche renvoie pour le mot « sarkoy » et qui, à l’évidence, concernent Nicolas Sarkozy, et non les Sarkoy (ou la ville de Sarköy, en Turquie). L’exemple le plus frappant étant ce forum de l’U.M.P. où ses loyaux sujets ont réussi l’exploit de se planter sur son nom (un ultime tacle des « chiraco-villepinistes » ?).
Cependant, ce qui est beaucoup plus étonnant, c’est de constater que la faute « sarkovy » au lieu de « sarkozy » existe. Aussi étrange que cela puisse paraître, il est des personnes pour avoir confondu le v avec le z, alors même que les deux lettres ne sont pourtant pas voisines sur un clavier (par ailleurs grand ami de Nicolas S., sous le prénom de Christian).
N’est-ce là qu’un enseignement ésotérique du web, qui nous apprend au travers des lignes, que notre Bien-Aimé Flamboyant ne serait que le premier des Sarkoy de Sarkovy ?
Toujours est-il qu’à ce sujet La Geste des Princes-Démons n’est guère porteuse d’espérance, qui nous apprend qu’après la guimauve du Palais de l’Amour viendra Le Visage du Démon. Quant à la folie insidieuse du Livre des Rêves, il est à se demander si nous n’y sommes déjà.
Enfin, pour conclure sur une note historique comme je les aime, il me semble presque évident que le nom « sarkoy » de Jack Vance lui fut inspiré par la ville turque de Sarköy, sise sur la rive européenne de la mer de Marmara (pas très loin d’Istanbul). Car Jack Vance, ainsi qu’il a été dit, aime les voyages, et les noms inspirés par la géographie ne sont pas rares dans ses ouvrages de science-fiction.
Quant au Z, on se souviendra aussi qu’il s’agit du titre d’un magnifique film politique de Costa-Gavras, avec le fabuleux Jean-Louis Trintignant, et qui nous enseignait déjà à nous méfier des pseudo play-boy en lunettes noires, et qui aiment le clinquant (celui des médailles : il s’agit des colonels, qui allaient donner leur nom à une page sanglante de l’histoire de l’histoire grecque, celle de la dictature portant leur nom).
Accessoirement, il est aussi président de la République. On aurait parfois tendance à l’oublier...
Maintenant, parlons d’un sujet plus plaisant, qui va cependant réjouir tous ceux qui dans notre pays nous annonçaient que Nicolas S. allait devenir le tyran sanguinaire assoiffé de rolex que l’on sait. Je l’annonce en effet solennellement à la gauche et à l’extrême-gauche de ce pays : elles ont leur héros, et il se nomme Jack Vance. Certes les anti-américains primaires devront en manger leur chapeau phrygien car il nous vient des États-Unis d’Amérique.
En effet, écrivain de science-fiction, Jack Vance nous annonçait dès les années soixante, dans un cycle prophétique judicieusement intitulé La Geste des Princes-Démons, la tragédie à venir. Grand voyageur, aimant le bon vin et la bonne chère, et donc la France, Jack Vance avait certainement pressenti toutes les tendances liberticides, totalitaires et narcissiques du jeune Nicolas S. (Le Prince des Étoiles, premier tome de la série, date de 1966). C’est donc alarmé par la catastrophe qu’il sentait poindre pour ce pays qu’il aime tant (le nôtre) qu’il entreprit donc la rédaction de ce cycle intitulé La Geste des Princes-Démons. Or dans ce cycle, presque dès les premières pages, Jack Vance introduit un « mercenaire sarkoy ». Qui sont les Sarkoy ? Des empoisonneurs. C’est là leur spécialité. Du mercenaire sarkoy en question, Jack Vance nous précise, par la bouche d’un de ses personnages : « il saurait fabriquer un poison rien qu’avec de l’eau et du sable ». Éclairant, n’est-il pas ? Éclairant et sinistrement prophétique. D’autant qu’après Le Prince des Étoiles viendra La Machine à Tuer, où les Sarkoy se font moins présents (mais c’est une ruse, bien évidemment...) pour revenir en force, dès l’entame du troisième, où nous est présentée leur planète : Sarkovy. Car les Sarkoy vivent sur Sarkovy... Désormais, l’image se fait plus nette, le message plus limpide, car Sarkovy n’est rien d’autre que la plus grande concentration d’assassins de la galaxie. Plus fascinant, encore, est néanmoins le titre de ce troisième tome, qui semble bien insolite pour un ouvrage de La Geste des Princes-Démons, puisqu’il se nomme en effet Le Palais de l’Amour. Lequel n’est autre que la retraite d’un prince-démon blessé dans son narcissisme par une blessure « d’amour ». Et c’est là qu’on sent tout le génie prophétique de Jack Vance : comment mieux définir notre Sarkoy à nous que par ces deux termes apparemment antinomiques (la machine à tuer et le palais de l’amour) ? Et les trois premiers tomes nous définissent même un résumé saisissant de la carrière de Notre Lumière Lumineuse à Nous. Tout d’abord enfant se rêvant Prince des Étoiles, avant que de devenir Machine à Tuer pour éliminer ses adversaires sur la route du pouvoir, avant que de verser dans le sentimentalisme outrancier du Palais de l’Amour.
Notons enfin que le cycle aurait pu s’achever là, car il s’arrêta provisoirement à ce troisième tome paru en 1967 (aux U.S.A.). Nul doute que des agents de celui qui signait déjà Z comme Sarkoy furent à l’œuvre derrière cet arrêt provisoire. Le jeune Nicolas S. âgé d’alors 13 ans montrait déjà ses crocs de sarkoy. Et dans son habilité retorse, il était parvenu à faire taire cette plume acide avant les événements de 1968.
Cependant, après une période de douze ans de silence, Jack Vance reprend la plume pour conclure sa somme prophétique : La Geste des Princes-Démons. En 1979, il nous livrait Le Visage du Démon, concernant là-encore un criminel frappé dans son narcissisme (d’immigré mal accepté par la société bourgeoise locale ; il faut relever l’ironie). Et enfin, en 1981, Jack Vance achevait sa magistrale mise en garde par Le Livre des Rêves, un livre au titre certes porteur d’espoir, mais concernant un criminel timbré, se rêvant Surhomme au sens quasi nietzschéen du terme, et aux penchants totalitaires. De nouveau, une mise en garde claire. On pourra aussi remarquer les dates pleines de sens dans un contexte français : 1979 suit 1978, année où la gauche avait failli remporter les élections, et où le jeune Nicolas S. commençait à faire ses dents de lait au sein du R.P.R. de l’époque, enfin 1981 vit la victoire de la gauche. Sans doute rassuré, Jack Vance mit donc un terme définitif à sa Geste. On sait, malheureusement, qu’elle fut la suite de l’histoire.
Nous ne pourrons cependant dire : « nous ne savions pas ». Car Jack Vance, lui, nous avait avertis. Encore fallait-il savoir le lire...
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une plaisanterie. Une bouffonnerie baroque qui ne tient qu’à un rapprochement fortuit. Je ne sais même si en 1966 Jack Vance avait déjà visité la France (je sais qu’il l’a visitée à plusieurs reprises, et qu’il aurait joué du banjo en Touraine, si vous aimez les anecdotes). Il est par contre peu probable qu’il ait jamais rencontré Nicolas S..
Il est cependant amusant de constater que la faute de frappe « Sarkoy » au lieu de « Sarkozy » est bien plus répandue que je ne le croyais, au vu du nombre de pages qu’un moteur de recherche renvoie pour le mot « sarkoy » et qui, à l’évidence, concernent Nicolas Sarkozy, et non les Sarkoy (ou la ville de Sarköy, en Turquie). L’exemple le plus frappant étant ce forum de l’U.M.P. où ses loyaux sujets ont réussi l’exploit de se planter sur son nom (un ultime tacle des « chiraco-villepinistes » ?).
Cependant, ce qui est beaucoup plus étonnant, c’est de constater que la faute « sarkovy » au lieu de « sarkozy » existe. Aussi étrange que cela puisse paraître, il est des personnes pour avoir confondu le v avec le z, alors même que les deux lettres ne sont pourtant pas voisines sur un clavier (par ailleurs grand ami de Nicolas S., sous le prénom de Christian).
N’est-ce là qu’un enseignement ésotérique du web, qui nous apprend au travers des lignes, que notre Bien-Aimé Flamboyant ne serait que le premier des Sarkoy de Sarkovy ?
Toujours est-il qu’à ce sujet La Geste des Princes-Démons n’est guère porteuse d’espérance, qui nous apprend qu’après la guimauve du Palais de l’Amour viendra Le Visage du Démon. Quant à la folie insidieuse du Livre des Rêves, il est à se demander si nous n’y sommes déjà.
Enfin, pour conclure sur une note historique comme je les aime, il me semble presque évident que le nom « sarkoy » de Jack Vance lui fut inspiré par la ville turque de Sarköy, sise sur la rive européenne de la mer de Marmara (pas très loin d’Istanbul). Car Jack Vance, ainsi qu’il a été dit, aime les voyages, et les noms inspirés par la géographie ne sont pas rares dans ses ouvrages de science-fiction.
Quant au Z, on se souviendra aussi qu’il s’agit du titre d’un magnifique film politique de Costa-Gavras, avec le fabuleux Jean-Louis Trintignant, et qui nous enseignait déjà à nous méfier des pseudo play-boy en lunettes noires, et qui aiment le clinquant (celui des médailles : il s’agit des colonels, qui allaient donner leur nom à une page sanglante de l’histoire de l’histoire grecque, celle de la dictature portant leur nom).